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"J'avais 15 ans quand j'ai allumé ma première cigarette. Vous savez comment c'est: des copains de classe qui se planquent derrière le parking à vélos pendant la pause et parlent avec assurance, une cigarette entre les doigts. Je voulais être des leurs, c'était aussi simple que ça. D'une cigarette par jour, je suis passé à 2, puis 5, et avant que je ne m'en rende compte, je fumais un paquet par jour."
Pendant treize ans, Mick s'est dit qu'il pouvait arrêter à tout moment s'il le voulait. Mais il ne l'a jamais fait. "Jusqu'à ce que je sois frappé par une pneumonie très sévère. J'étais alité, à bout de souffle, avec une angoisse constante. Le médecin n'a pas mâché ses mots: si je continuais ainsi, je resterais à bout de souffle, même sans pneumonie..." Ce signal d'alarme était apparemment nécessaire pour que Mick arrête.
Il a tenu trois mois, jusqu'à l'anniversaire de son meilleur ami. "Quelqu'un m'a dit: 'Allez, juste une cigarette, c'est pas bien grave!'. Quelque part, je savais que c'était n'importe quoi. Et j'avais moi-même constaté que ma condition physique s'était améliorée pendant mes mois sans tabac, que je ne toussais plus le matin et que mes vêtements ne sentaient plus mauvais. Pourtant, j'ai cédé et j'ai allumé cette cigarette qui a tout gâché... Le lendemain, j'ai acheté un paquet. Cette pneumonie? Je ne voulais plus y penser."
Le vrai changement est venu quatre ans plus tard, quand Mick a rencontré Tamara. "Coup de foudre. Je la trouvais magnifique, intelligente mais... elle détestait l'odeur du tabac. Lors de notre premier baiser, elle a froncé le nez. J'ai vu la déception dans ses yeux et je me suis senti puant. Mais ça allait même plus loin: je voyais vraiment un avenir avec Tamara. Quand on veut fonder une famille, on a envie de montrer le bon exemple, non? De plus, j'ai calculé combien d'argent je voyais littéralement partir en fumée chaque année. Alors qu'avec cette somme, on aurait pu s'offrir de belles vacances. Tamara n'a pas posé d'ultimatum en me demandant de choisir entre elle et la cigarette."
Je voulais moi-même -et en fait depuis longtemps- revenir à une vie sans tabac.
Malgré cela, les choses n'ont pas été simples pour Mick. "Lors de ma première tentative d'arrêt, j'étais très malade et je pouvais à peine respirer, encore moins fumer, donc ces premiers jours -généralement les plus difficiles- sans cigarette, je les ai passés sans y penser. C'était complètement différent lors de ma deuxième tentative. J'avais constamment envie et j'étais extrêmement stressé."
Le père de Mick, également un ex-fumeur, lui a conseillé de boire un grand verre d'eau chaque fois qu'il avait envie d'une cigarette. "Aussi fou que cela puisse paraître: cela a fonctionné pour moi. Je buvais plus de deux litres par jour (rires). J'avais aussi lu quelque part que respirer profondément plusieurs fois était une bonne distraction, et c'est ce que j'ai fait quand j'avais très envie de fumer. Et bien sûr, j'ai fait du vélo. C'est peut-être ce qui m'a vraiment sauvé. C'est d'ailleurs aussi mon père qui m'a convaincu de me mettre en selle. La première sortie a été une torture, je haletais à la moindre montée. Je trouvais aussi très gênant et confrontant que mon père ait une meilleure condition physique que moi. Mais au fil des semaines, cela devenait plus facile, mon endurance s'améliorait et cela me donnait même un coup de fouet: cet air frais dans les poumons, ce teint sain, l'énergie qui parcourait mon corps, aucune cigarette ne pouvait rivaliser avec ça."
Avant que Mick ne s'en rende compte, il était devenu un véritable passionné de cyclisme. Et le père non-fumeur de deux adorables petites filles.
"Quand je regarde en arrière maintenant, je trouve tellement stupide de ne pas avoir gardé le cap après cette pneumonie. On dit parfois que si vous tenez bon trois mois sans cigarette, le plus dur est derrière vous. Peut-être que c'est pour cela que je me suis laissé avoir ce soir-là à cette fête d'anniversaire par ce 'juste une cigarette, c'est pas bien grave'... Mais la nicotine est une bête très sournoise. C'est mon conseil pour tous ceux qui arrêtent: il n'y a pas de 'juste une'. Tenez bon, la vie est bien plus agréable sans cigarette."
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